Quelle est la voie à suivre pour l’Afrique de l’Ouest dans la lutte contre l’iniquité vaccinale Covid-19? 

When:
04/29/2022
12:30 pm - 1:30 pm GMT

Quelle est la voie à suivre pour l’Afrique de l’Ouest dans la lutte contre l’iniquité vaccinale Covid-19?

QUAND :
04/29/2022
12h30 -13h30 GMT

Internews vous invite à un dialogue régional de l’Afrique de l’Ouest (La traduction simultanée en français sera disponible) le 29 April 2022 avec Dr Mosoka Fallah, Chef d’équipe technique, Afrique, CDC.

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Une combinaison de facteurs en Afrique de l’Ouest a entraîné de faibles taux de vaccination dans la région :

Accès inequitable:

Alors que les pays riches commencent à offrir à leur population une troisième (voire une quatrième injection de COVID-19, c’à-d une deuxième injection de rappel, de nombreux pays d’Afrique attendent toujours leur premier vaccin. L’insuffisance du stock des vaccins COVID-19 est un facteur important du faible taux de vaccination, d’autres problèmes sont étant d’ordre logistique et encore des hésitations importantes. En ce qui concerne l’offre et l’accès, les chiffres sont bien décevants.

L’OMS avait fixé une cible pour réaliser des taux complets de vaccination contre COVID-19 à 40% dans tous les pays vers la fin de décembre, 2021. Cet objectif a été manqué par l’Afrique. En date du 17 mars, 2022, seuls 16,2% de la population ont été vaccinés.

COVAX, mis en place pour assurer un accès mondial équitable aux vaccins, il n’atteindra pas son objectif de délivrer deux billion doses en 2021. L’établissement a dû adapter son approche en raison de la réalité du manque à gagner important.

L’impact de la variante omicron et du besoin de rappels : Alors même que les vaccins arrivent en Afriques sous saharienne, Omicron réduit l’offre et augmente la demande. Paul Adepoju, un journaliste scientifique nigérian écrit dans Nature qu’à mesure que des données émergent, les boosters peuvent aider à protéger contre l’omicron, l’approvisionnement en vaccins en Afrique est encore plus restreint. Les craintes d’une variante de COVID-19 peuvent augmenter l’adoption, qui est inquiétante dans certains pays.

La faible perception du risqué liée à la sous-déclaration des cas de COVID-19 : Des données précises sur les cas de COVID-19 en Afrique sont difficiles à collecter, ce qui donne une image faussée du taux de positivité réel. Selon une étude de l’OMS, 67% des personnes atteintes de COVID-19 sur le continent ne présentent aucun symptôme. Pourtant, les reportages des cas asymptomatiques qui feraient grimper le taux de positivité, sont en grande partie indisponibles car les tests sont limités aux personnes symptomatiques dans la plupart des pays africains. La pénurie de tests COVID-19 et l’impossibilité de déployer largement ces tests aux étapes clés de la pandémie signifiaient des individus symptomatiques qui ont été priorisées pour les tests. Les données COVID-19. Des données officiellement confirmées du COVID-19 montrent également des taux de mortalité extrêmement bas, mais on sait que plusieurs des morts de COVID-19 ont été sous-reportés, surtout où les tests sont rares et où la plupart des décès surviennent à domicile.

Quelles que soient les raisons pour lesquelles les gens ne sont pas vaccinés: manque d’accès ou manque de confiance dans ces vaccins, les résultats sont les mêmes : les citoyens sont moins protégés de SARS-CoV-2 et de COVID-19 une maladie grave qu’ils auraient pu être, étant donné que nous connaissons la science des vaccins. Cela a des effets profonds à plusieurs niveaux : la santé et le bien-être de l’individu, de la résilience aux niveaux national et régional ; ainsi qu’un impact significatif sur la sécurité sanitaire mondiale.

Entretemps, des projets sont en cours pour remédier à la pénurie de vaccins dans la région. Afrique CDC Saving Lives and Livelihoods program vise à acquérir des vaccins pour plus de 65 millions gens et ainsi à contribuer à l’objectif du syndicat africain de vacciner 70% de la population de l’Afrique d’ici la fin de l’année 2022.

Dans l’Afrique de l’Ouest, la science de l’Ébola science a donné une longueur d’avance aux rechercheurs et également aux journalistes, dans la lutte contre gave COVID-19. Dans ce dialogue, on s’appuie sur cette expérience et on invite les journalistes à ce dialogue avec les médias avec Dr Mosoka Fallah, bien connu dans la région pour son leadership axé sur la science en réponse à Ébola.  Il est maintenant responsable de l’équipe d’assistance technique de CDC en Afrique pour le programme Sauver les vies et des moyens de subsistances (SSL).

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Dr Mosoka P. Fallah était le directeur fondateur de l’Institut National de Santé de Libéria, récemment établi. Pendant l’épidémie en 2014-15 d’Ébola en Libéria, il a occupé de nombreux postes. Il a commencé comme Chef de l’équipe d’intervention contre Ébola pour l’ONG Action Contre La Faim (ACF). Plus tard, il est devenu chef de l’enquête sur les cas de recherche des contacts et de la surveillance active pour le comté de Montserrado Il a obtenu son doctorat en microbiologie et immunologie de l’Université de Kentucky et sa maitrise en santé publique avec une spécialisation en maladies infectieuses et en épidémiologie de l’École de Santé Publique Harvard T.H. Chan. Actuellement, Dr Fallah est chef d’équipe d’assistance technique pour le programme Sauver les vies et des moyens de subsistances (SSL).

Il a remporté plusieurs prix prestigieux y inclus celui d’avoir été l’une des personnalités du moment en 2014 pour son travail sur Ébola, Bâtisseurs de Quartz de l’avenir africain, USAID personnage de santé et le prix de la personne en développement de l’année.

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